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Une serrure à double combinaison pour neutraliser les gènes sauteurs

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L’équipe DYET , en collaboration avec l’Université de Cambridge, a mis au jour un nouveau mécanisme épigénétique permettant de contrôler les « gènes sauteurs », des éléments d’ADN mobiles dont l’activité peut menacer l’intégrité du génome.

Les éléments transposables, parfois surnommés « gènes sauteurs », sont des morceaux d’ADN capables de se déplacer d’un endroit à un autre dans le génome. Présents chez presque tous les êtres vivants, ces éléments ont joué un rôle dans l’évolution, mais ils peuvent aussi devenir dangereux : en bougeant, ils risquent de casser ou perturber le fonctionnement normal de l’ADN. Cela peut provoquer des mutations, altérer certains gènes et favoriser le développement de maladies comme certains cancers.

Le risque est encore plus grand quand ces éléments s’activent dans les cellules germinales (celles qui donnent les ovules ou les spermatozoïdes), car les anomalies peuvent alors être transmises à la descendance.

 

Pour mieux comprendre comment ces « gènes sauteurs » sont contrôlés,  l’équipe d’ Emilie Brasset en collaboration avec l’Université de Cambridge, a utilisé la mouche drosophile comme modèle. Ils ont découvert un nouveau mécanisme épigénétique  permettant de freiner ces éléments mobiles.
Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Structural and Molecular Biology.

 

Ces travaux; qui sont mis en lumières sur les  sites de CNRS Biologie et de l‘UCA, font l’objet d’une « News and Views » dans le même numéro de NSMB

 

Général

Rédigé par Philippe ARNAUD

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